La SPAFTE : ce que les entreprises doivent savoir

Un nouveau cap pour orienter les financements vers une économie sobre, durable et résiliente.

Une planification inédite au service de la transition verte

Objectifs de la SPAFTE : planifier les financements climat

La SPAFTE, pour stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique, est un cadre budgétaire inédit instauré par la loi Climat et résilience de 2021. Publiée pour la première fois en octobre 2024, elle vise à structurer sur sept ans (2024–2030) l’ensemble des efforts financiers nécessaires pour répondre aux grands défis environnementaux : climat, biodiversité, santé environnementale et sobriété énergétique.

Sa vocation : orienter les investissements publics et privés vers des projets réellement compatibles avec les objectifs de transition écologique, tout en assurant un pilotage budgétaire cohérent à l’échelle nationale.

Un signal fort envoyé aux acteurs économiques

Au-delà de l’appareil d’État, la SPAFTE entend mobiliser l’ensemble des parties prenantes économiques, notamment les entreprises, dans cette trajectoire. Elle marque un tournant : l’action climatique devient un critère d’allocation des financements, au même titre que la rentabilité ou la solvabilité.

Pour les dirigeants, DAF et DSI, cela signifie qu’un nombre croissant d’investissements, de subventions et de mécanismes fiscaux sera conditionné à l’alignement écologique des projets.

De nouvelles opportunités de financement pour les entreprises

Le verdissement des aides publiques

La stratégie mobilise une panoplie d’outils : subventions ciblées, prêts bonifiés, garanties publiques, investissements de la Banque des Territoires, obligations vertes, ou encore fiscalité incitative. Elle s’appuie aussi sur des indicateurs robustes pour mesurer l'efficacité environnementale des financements engagés.

Certaines branches sont explicitement identifiées comme prioritaires : rénovation énergétique, décarbonation de l’industrie, agriculture durable, mobilité verte… Autant de secteurs où les entreprises innovantes peuvent désormais accéder plus facilement à des soutiens financiers, à condition d’apporter la preuve de leur impact positif.

Accéder aux leviers d’investissement pour innover

L’État encourage par ailleurs la mobilisation du capital privé, notamment via la Bpifrance et la Banque publique d’investissement. Les entreprises peuvent y trouver un terrain favorable pour financer leur transition numérique durable, leur politique d’achats responsables ou l’écoconception de leurs produits IT, par exemple.

Cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large : verdir l’économie sans freiner l’innovation, mais au contraire, en la rendant compatible avec les limites planétaires.

Quelles obligations et attentes pour le secteur privé ?

Contribution des entreprises aux objectifs environnementaux

Si la SPAFTE est un cadre d’accompagnement, elle comporte aussi une attente forte de transformation. Le gouvernement souhaite que les entreprises, quelle que soit leur taille, prennent leur part dans la décarbonation de l’économie. Cela implique des investissements dans l’efficacité énergétique, la réutilisation des équipements, la sobriété numérique ou encore la réduction de l’empreinte carbone du système d’information.

Le secteur numérique est d’ailleurs un point de vigilance croissante. Comme l’a rappelé l’ADEME dans son rapport de janvier 2025, le numérique représente à lui seul près de 4 % des émissions nationales.

Anticiper la réglementation, structurer sa stratégie RSE/ESG

L’autre enjeu majeur est l’anticipation des évolutions réglementaires : CSRD, taxonomie verte, critères ESG… La SPAFTE vient en appui de cette tendance, en fournissant un référentiel cohérent avec les standards européens.

Les entreprises qui adoptent une stratégie RSE solide, mesurent leurs impacts et communiquent de manière responsable seront non seulement mieux armées face aux obligations, mais aussi plus attractives pour les partenaires financiers publics et privés.

Comment intégrer la SPAFTE à sa stratégie d’investissement ?

Prioriser la durabilité dans les projets

À l’heure où la rentabilité ne peut plus être dissociée de l’impact environnemental, la SPAFTE constitue un guide stratégique. Elle invite les entreprises à intégrer les enjeux climatiques dès la phase de réflexion sur les projets d’investissement, que ce soit pour l’achat de matériel, la gestion du parc IT ou l’optimisation énergétique.

Se positionner sur les financements “verts”

Pour tirer pleinement parti de la dynamique lancée par la SPAFTE, les entreprises doivent se poser les bonnes questions :

  • Mon projet répond-il à une des priorités de la transition écologique ?

  • Ai-je évalué son empreinte environnementale ?

  • Suis-je éligible à un soutien ou à une subvention publique ?

  • Mon dossier met-il en avant les bénéfices sociaux et environnementaux associés ?

En s’appuyant sur les bons partenaires, les entreprises peuvent valoriser leur engagement environnemental tout en sécurisant leur trajectoire financière.

Entreprise "verte" (batiment au sein d'un parc arboré)

Le mot de Leasétic

Chez Leasétic, nous croyons que la performance durable est avant tout une affaire d’anticipation stratégique et de choix éclairés. Grâce à nos solutions de financement, de gestion de parc IT, de revalorisation des équipements et d’expertise RSE, nous accompagnons les entreprises qui souhaitent transformer leurs obligations écologiques en opportunités concrètes.

Nos experts sont à votre disposition pour vous aider à intégrer les nouveaux critères environnementaux dans votre stratégie d’investissement numérique.

Contactez-nous pour construire ensemble une entreprise plus durable et performante.