Un été en mode "slow tourisme"
Et si cette année, vous optiez pour les vacances en mode “slow tourisme” ? On vous explique tout sur ce tourisme durable !
Et si cette année, vous optiez pour les vacances en mode “slow tourisme” ? On vous explique tout sur ce tourisme durable !
Et si cette année, vous optiez pour le slow tourisme ? Cette tendance, accentuée par la Covid-19 est une façon de partir en vacances tout en limitant son impact écologique.
Dans cet article, nous vous expliquons tout sur le slow tourisme pour votre été 2022 !
Le “slow tourisme”, littéralement “tourisme lent”, est une référence à la “slow food”, cette alimentation locale, variée et éco-responsable. Le slow tourisme s’oppose donc au tourisme de masse et promet des séjours ayant peu d’impact environnemental et favorisant l’économie locale.
Le slow tourisme s’est plus largement développé avec la pandémie de la Covid-19 et l’incapacité de voyager en dehors d’Europe à cause des restrictions sanitaires.
Le but du slow tourisme est donc de réduire au maximum son impact environnemental, même en vacances. Cela concerne donc tous les aspects d’un voyage.
Dans le tourisme durable, il convient de favoriser l’économie locale. L’objectif est donc de privilégier des destinations proches, et donc de rester en France. Avec la pandémie de Covid-19, nous avons vu une augmentation du tourisme local, les Français ne pouvant pas quitter le territoire en raison des restrictions sanitaires.
Dans la logique du slow tourisme c’est également développé le principe des “city-breaks”, ces séjours en villes dans les capitales régionales comme Bordeaux, Toulouse ou Marseille.
Pour limiter son impact environnemental, même en vacances, le slow tourisme convient de favoriser les transports propres comme le train, le covoiturage ou le vélo.
En effet, en 2020, l’audience de FranceVeloTourisme, le site qui référence tous les circuits de vélos en France, a observé une augmentation de 86% de son trafic.
Au contraire, on évitera les trajets polluants, notamment en avion. En effet, le secteur de l’aéronautique est de loin le mode de transport le plus polluant puisque les émissions de CO2 sont 45 fois supérieures à celle du TGV et 10 fois supérieures à celle du bus.
Les lieux les plus recherchés par les touristes durables sont souvent situés en pleine nature et à la campagne. On observe en effet un regain d’intérêt pour les “tiny house”. L’objectif est de se déconnecter et de se reconnecter à la nature et à l’essentiel.
On retrouve cette philosophie de la sobriété énergétique en opposition à la surconsommation.
On observe également une augmentation de l’hébergement ambulant avec les vans aménagés et les campings cars, en particulier chez les jeunes adultes. En effet, la vente de fourgon aménagé a augmenté de 20% en 2020.
En plus d’avoir un impact environnemental réduit, le slow tourisme cherche à favoriser l’économie locale en faisant travailler les artisans et producteurs locaux.
Mais le tourisme durable met surtout l’humain au cœur du voyage. En effet, il est important de pouvoir créer des connexions, faire des rencontres, découvrir de nouvelles activités... Bref, se dépayser tout en restant proche de chez soi.